This morning, in a simple ceremony at La Chapelle de la Resurrection, the European Economic and Social Committee commemorated the life of Baron Simon-Pierre Nothomb, the Committee’s fifth Secretary General (1992-1996), who passed away in March of this year. His widow and children were present. Among former colleagues in attendance were the sixth Secretary General, Adriano Graziosi (1996-1998) and Nothomb’s former Head of Private Office, now my Deputy Secretary General, Nicolas Alexopoulos. The latter reminded those present of the particular challenges that Simon-Pierre had faced, including most notably the creation of the Committee of the Regions in 1993-94 (a protocol to the Maastricht Treaty declared that the two Committees would be served by a common structure) and the 1995 accessions to the Union. Hugh Burton, a former director in the Committee, spoke of Nothomb’s firmness, inventiveness and sense of adventure. (He gave an example: During a hang-gliding trip, Nothomb spotted a house he liked. He landed, spoke to the owners and found that they were ready to sell. The house became what his family called his garçonière.). In my introduction (below) I explained that I had known two of Simon-Pierre’s brothers, Jean-François (met in Rome) and Charles-Ferdinand (in Brussels) and that what struck me most about the Nothomb family was their constant commitment to public service. Simon-Pierre lived his life very much in that tradition.
Cher Madame Nothomb, Monsieur le Senateur, Monsieur le Secrétaire général, membres de la famille, chers Collègues, chers Amis,
Tout d’abord mes remerciements à vous tous d’être présent ici aujourd’hui pour commémorer la vie et les engagements de Simon-Pierre Nothomb, ancien Secrétaire général du Comité économique et social européen.
Je voudrais également remercier le Père Krystian Sowa, Directeur de la Chapelle de la Résurrection, un lieu de paix et de réflexion au cœur du quartier européen, de nous avoir accordé l’hospitalité pour cette commémoration. Je remarque que le Père Krystian, qui parle cinq langues et qui a étudié dans plusieurs pays européens, est lui-même une personnification de l’Europe pour lequel Simon-Pierre a œuvré!
Mon intention est de ne pas être long car je ne connaissais que peu mon prédécesseur, Simon-Pierre. Ceci dit, tout au début de mon mandat en tant que SG, dans une fonction à la Fondation Universitaire, nous avons parlé longuement des défis qui m’attendaient, et j’ai été touché par ses attentions et par cette geste de solidarité confiante entre le cinquième et le huitième SG.
J’ai également connu un peu la famille Nothomb. D’abord parce qu’étant jeune étudiant en Italie j’ai rencontré, un frère de Simon-Pierre, Jean-François, à Rome – un homme qui a eu une vie très riche et engagées et qui a parlé de cette famille si grande et diversifiée et qui m’a laissé une impression inoubliable d’amitié et de gentillesse.
Et puis par la suite parce que, en tant que jeune académique, j’ai rencontré un autre frère, Charles-Ferdinand – qui malheureusement ne peut pas être parmi nous aujourd’hui – à l’époque ou il était Président de l’Assemblée nationale. J’étais frappé à nouveau par cet engagement et dévouement aux œuvres de l’humanité, aux institutions et par son ouverture non seulement à l’Europe mais aussi au monde. Troisièmement, je suis, modestement, par alliance, et uniquement par alliance, un descendant de la famille Braun et donc aussi – pour ceux qui connaissent l’histoire des deux familles – un ami de la famille Nothomb. On se connait quand même!
Avant d’aller plus loin, j’aimerais bien vous lire quelque messages que nous avons reçu de ses amis et collaborateurs qui malheureusement ne pouvait pas être parmi nous aujourd’hui et pour des raisons qu’on pourrait bien comprendre:…
Avant de passer la parole à la famille Nothomb, je voudrais vous dire quelque mots sur la fonction publique et surtout sur la fonction publique européenne.
Je sais que Simon-Pierre regardait son rôle en tant que Secrétaire général – tout comme ses frères, son père, ses oncles et antécédents regardaient leur rôles – comme un devoir envers la société. Un privilège aussi, peut-être, mais, surtout, un devoir envers la société.
Les devoirs sont parfois agréables et souvent désagréables. Mais une personne de conscience – et Simon-Pierre était surtout un homme de conscience – ne néglige jamais ses devoirs. En effet, les SGs des institutions européennes sont des garanties vivantes de la fonction publique européenne. Souvent, leurs rôles sont peu agréables ou même franchement désagréable, mais les SGs ne sont pas là pour s’amuser. Je parle sachant que le sixième SG est parmi nous!
Tous que je voulais dire c’est que je situe le mandat de Simon-Pierre dans cette tradition à la fois noble et humble de la famille Nothomb de devoir, de service, envers la communauté.
Et maintenant, j’aimerais passer la parole à la famille Nothomb.
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