To Place Flagey this morning for an event, Move It!, organised by the European Economic and Social Committee that begun yesterday and will end on Wednesday. The basic theme is encouraging people to think in terms of sustainable forms of transport. Yesterday the tents and their exhibitions were crowded with visitors encouraged out by car free day and the local market. This morning came the speechifying. We were welcomed by the mayor of Ixelles, Willy Decourty, and his Deputy in charge of European affairs, Delphine Bourgeois, and then we were addressed by Isabelle Durant, Vice-President of the European Parliament, and Siim Kallas, Vice-President of the European Commission. The Committee’s own members were much in evidence: notably, Staffan Nilsson, our future President; Irini Pari, our outgoing Vice-President, Janos Toth, outgoing President of the Committee’s Transport and Energy Section; and Stéphane Buffetaut, outgoing President of the Committee’s Sustainable Development Observatory. I participated in a round table discussion in the second half of the morning. My speech, in French, is pasted below. I am proud of what our Committee is doing in this context – changing the behaviour of our colleagues and encouraging the use of more sustainable and healthier forms of transport. I had the privilege of sitting beside Luc Schuiten, a Belgian architect whose wonderful images of a future organic city graced the exhibition.
Discours prononcé lors de l’evenement ‘Move it! EESC Days on Urban Mobility’, Espace Luc Schuiten, Place Eugène Flagey, Ixelles, Bruxelles
Merci, Madame La Présidente. Tout d’abord je voudrais ajouter mes remerciements à tous ceux qui ont contribué à l’organisation de ce magnifique événement. Si vous me permettez, je voudrais particulièrement remercier mon voisin, l’architecte Luc Schuiten, qui a habillé cet espace avec ces images si lyriques et si belles. Merci.
Le Comité économique et sociale européen est une petite institution qui se trouve au cœur du Quartier Européen. Nous abritons 344 conseilleurs venant de 27 pays membres et parlant 23 langues. La possibilité pour eux de parler et de travailleur dans leurs propres langues et un droit politique et démocratique fondamental mais pour assurer leurs droits nous devons fournir des services de traduction et d’interprétation. En réalité, un peu près le moitié de nos fonctionnaires travail avec les langues d’une manière ou une autre. Tout à l’heure notre Présidente, Irini, a mentionné le bâtiment principal du Comité économique et sociale européen, le bâtiment Jacques Delors dans la rue Belliard, mais nous avons cinq autres bâtiments – un totale de six bâtiments, donc. Et vous voyez qu’est-ce-que je voudrais dire; une petite institution – et, j’insiste, le Comité est une petite institution – pourrais quand-même provoquer l’arrivée de centaines de voitures le matin et départ le soir, et ce dans un quartier qui est déjà bourré.
Depuis plusieurs années nous avons cherché une cohérence entre notre niveau politique – les déclarations, résolutions et opinions de nos membres; des membres comme les conseilleurs vous avez entendu aujourd’hui, comme Irini, Stéphane et Janos – et le niveau administratif. On veut donner un message fort à notre personnel en particulière en encourageant l’utilisation plus intensive du transport publique et des vélos et l’abandon des voitures. Ainsi, le Comité a été le premier organe de l’Union européenne à offrir à son personnel un plan de déplacement, incluant notamment une contribution financière pour l’utilisation de moyens de transport durables pour les déplacements entre le domicile et le lieu de travail. Nous mettons à la disposition de notre personnel des vélos de service et organise régulièrement des évènements visant à promouvoir l’utilisation du vélo (Friday bikedays, bike to work, bike experience). Du point de vue pratique, nous avons aménagés des douches et des vestiaires qui sont à la disposition des collègues et nous avons commandés des casiers pour les casques et vêtements. D’autres mesures ont aussi été entreprises, ou sont en cours comme par exemple des cours d’éco-driving, du bikepooling et de la promotion du covoiturage.
Et il ne faut pas oublier non plus notre ‘Cycling Lexicon’! Le Comité sensibilise également son personnel à un mode de déplacement respectueux de l’environnement par le biais d’actions spécifiques telles que les midis de mobilité, des formations, la participation aux semaines de la mobilité et bien-sur cette année l’événement Move It!
A travers tous ces initiatives nous avons su changer les habitudes d’un peu près un tier de nos collègues – un peu près deux cent. Un tier!
Mais je voudrais souligner le fait que nos démarches dans les domaines du transport et de la mobilité font partie d’une approche holistique. Il s’agit d’un état d’esprit. Beaucoup de nos orateurs ce matin ont utilisé le mot ‘sensibilisation’ – oui, en veut sensibiliser nos fonctionnaires mais on veut aller plus loin; on veut les convaincre, les convaincre de mener leurs vie privé et professionnelle de manière compatible avec nos objectifs politiques et économiques en termes de développement durable. Pour vous donner quelques exemples: en trois ans nous avons diminué notre consommation de gaz par dix per cent; en un an nous avons diminué notre consommation d’électricité par dix per cent. Nous trions tous nos déchets, et les déchets de notre restaurant sont maintenant utilisé pour la production de biogaz. Nous cherchons constamment à diminuer notre consommation et nos efforts ont été reconnus. En juin 2009 la Région de Bruxelles Capitale nous a accordé l’ECODYNAMIQUE ENTERPRISE LABEL, ainsi soulignant notre engagement et le progrès nous avons réalisé au cours des dernières années.
Nous cherchons également à s’intégrer dans la vie locale – des événements pareils, à Bruxelles et ailleurs – sont très importants pour nous. Surtout nous cherchons à travailler en équipe avec les autorités locales et régionales. On concluant, Madame la Présidente, je voudrais les remercier et féliciter car sans leurs politiques – un bon réseau de transport publique, des pistes cyclables, et cetera – on ne saura pas encourager nos fonctionnaires à changer leurs habitudes et donc à montrer un bon exemple aux autres institutions européennes.
Merci.
Leave a Reply