From the vernissage we retired to a nearby Italian restaurant to which I had invited the outgoing President and all of his team together with my management board to say thank you and farewell in convivial circumstances. We have done a huge amount together and have always got on well. As I wrote in a previous post, we have been working with a passionate and committed President. Moreover, until the Lisbon Treaty EESC Presidents had a mere two years to push through their programmes (now it’s two-and-a-half years) so they are always in a hurry, whereas the administration’s primary concern is excellence and careful preparation. The potential for tensions and differences was therefore very high, but we always found a way to move forward together, for the better interest of the Committee. It was a good evening, with just a little bit of speechifying (my speech is below). The friendly atmosphere was in itself an illustration of how well the teams have got on. Now the administration must prepare itself to work with a new presidential team. The old team, meanwhile, will break up and its members will go their own ways. I hope they will all carry happy memories with them of their time in the Committee and above all, of course, their time with Mario Sepi.

Caro Presidente, Caro Mario,

Vorrei parlare in italiano. Pero non voglio fare lo stesso discorso due volte e quindi parlerò in francese.

Chers Collègues, j’ai viens simplement de dire que je ne voudrais pas donner le même discours deux fois et que je vous parlerai donc en français!

Cher Mario, je pense que c’est dans la nature de l’être humain d’oublier les choses désagréables, les choses douloureuses. Ainsi, je pense que nous avons un peu oublié la situation d’il y a deux ans au début de nos mandats respectifs. Je vous rappelle: il y avait une mauvaise atmosphère entre l’administration et le niveau politique et, lié à cela, une crise budgétaire grave, avec le refus du Parlement européen de faire un virement, et cetera…

Je peux maintenant vous confier que Mario et moi-même, avec Andrea et Eleonora, bien entendu, avons fait un ‘contrat’ tout au début de nos mandats.

Premier objectif: plus de bagarres; en d’autres mots: améliorer l’atmosphère entre l’administration et le niveau politique, mettre fin à des crises de communication et créer une véritable symbiose entre l’administration et le niveau politique. Et voila: nous avons réussi! Cette soirée en est la preuve. Nous avons réappris à travailler ensemble.

Deuxième objectif: résoudre les problèmes budgétaires aussitôt que possible. Et voila; cela aussi a été fait. Il n’y a plus de problèmes de gestion. Il y a maintenant un système décentralisé de gestion et une structure administrative rationnelle et cohérente. Nous avons eu beaucoup de chance d’avoir comme Vice-président Seppo Kallio qui a été l’homme juste au moment juste. Mais le plus important est que tout cela a abouti.

Troisième objectif: doter l’administration d’un organigramme approprié pour une institution en voie de transition vers un rôle politique beaucoup plus prononcé. Et cela aussi a été fait, cher Mario! En effet, le nouvel organigramme est avec nous ce soir. Et, même si cela a pris du temps, cela s’est réalisé pendant ton mandat.

Le quatrième objectif a été de sortir de l’ordinaire. Bien évidemment, la crise économique et financière nous a tous obligé à sortir de l’ordinaire – et ta réaction a été exemplaire. Il suffit de regarder des initiatives comme le Programme pour l’Europe, la Conférence biannuelle à Florence et la hausse extraordinaire de la qualité et de la fréquence de nos relations interinstitutionnelles pour réaliser, combien le Comité est sorti de l’ordinaire ces deux dernières années – grâce, surtout, à toi.

Enfin, cinquième objectif: on cherchait à améliorer le profil de l’institution – et non seulement sur le plan médiatique. Comme pour les reformes budgétaire, nous avons eu de la chance d’avoir comme Vice-président pour la communication Irini Pari. Avec son énergie et dynamisme, et en étroite coopération avec le Président, le Bureau et le Groupe de Communication, elle a transformé nos activités d’information radicalement.

Au même moment, sur le plan politique et interinstitutionnel, les activités du Comité ont gagné considérablement en notoriété. Ainsi, c’est clair que le cinquième objectif, fruit de cette symbiose entre la politique et l’administratif, a été achevé.

Nous avons fait tout cela, cher Mario, ensemble! Je voudrais donc te remercier vivement pour ta vision et ton engagement mais aussi, à travers toi et Andrea, je voudrai remercier tous tes collaborateurs, et à travers Eleonora, tous mes collaborateurs, car cela n’aurait pas été possible sans eux et, très important également, la coopération entre eux.

Je suis persuadé que le Comité économique et sociale européen est une institution en transition: une institution essentiellement technocratique vers une institution essentiellement politique. Plus politique veut dire plus de politique. Cette transformation au niveau des conseillers et les organes du Comité – cette politisation de l’institution – devrait être accompagnée d’une transformation au niveau de l’administration.

Il y a ici certains collègues qui ont connu des relations entre des cabinets politiques et leurs administrations. Il y a toujours des frictions et des conflits, mais ils sont considérés comme normaux dans la vie d’une institution politique. Ce sont souvent des conflits créatifs, toujours basés sur une confiance mutuelle qui, à son tour, est basée sur une vision commune de l’importance de l’institution et son rôle et ses intérêts. Et c’est ça qui s’est passé pendant les deux dernières années.

Merci donc à toi, Mario, à Andrea, à Eleonora et à vous tous. Grace à vous le Comité a avancé. Lui et son administration se sentent mieux dans leur peau. Et cette soirée avec sa bonne ambiance témoigne de la confiance mutuelle dont je vous ai parlé tout à l’heure – une ambiance qui aurait été difficile à imaginer il y a deux ans.

Grazie, Mario! Merci à toi et à vous tous.